08 Nov Voyage à Bonn – Conférence de l’EBU
Dans le cadre de mon travail, j’ai eu l’occasion de me rendre à Bonn, en Allemagne, pour une conférence des services d’accès de l’EBU. Je me réjouissais d’y participer, surtout après la dernière édition à Oslo qui m’avait laissé un excellent souvenir.
J’ai fait le trajet en train, en deuxième classe sur le parcours allemand. Je m’imaginais déjà profiter d’un voyage paisible… Erreur ! Les wagons grouillaient de familles avec leurs enfants. Malgré cette ambiance animée, j’ai eu la bonne surprise d’arriver à l’heure – un exploit qui mérite d’être souligné quand on parle des trains allemands.
Je logeais au Marriott, idéalement situé à deux pas de Deutsche Welle, mon lieu de travail pour ces quelques jours. L’hôtel est absolument fantastique ! Je n’ai malheureusement pas eu le temps de profiter de l’espace SPA, mais j’ai pu découvrir le bar sur le toit, qui offre une vue splendide.
Quant à Deutsche Welle, leurs bureaux occupent les anciens bâtiments du gouvernement allemand ! Car oui, avant que Berlin ne reprenne son statut de capitale, Bonn a tenu ce rôle pendant plusieurs décennies et s’est dotée d’infrastructures gouvernementales imposantes. Le parc qui s’étend entre la rivière et le siège abrite même un bunker colossal, conçu pour résister à pratiquement tout, destiné à protéger les dirigeants de l’époque. C’est assez impressionnant de déambuler dans ces lieux chargés d’histoire.
Qui dit Bonn dit Haribo… Eh oui ! C’est bien dans cette ville qu’ont été créés ces fameux bonbons, par un certain Hans Riegel de Bonn – d’où le nom Haribo ! Je suis allé faire un tour du côté du site de production, mais pas de chance : le magasin était fermé au moment de ma visite.
Le dîner du jeudi soir était organisé dans un excellent restaurant, avec une cuisine remarquable. Seul bémol : nous étions répartis à de petites tables de quatre, ce qui limitait un peu les échanges avec l’ensemble des participants.
Et pour clôturer ce séjour, la Deutsche Bahn a décidé de nous rappeler pourquoi elle a une telle réputation… Le vendredi soir, mon train est arrivé à Mannheim avec 12 minutes de retard. Panique à bord : ma correspondance était prévue 13 minutes plus tard ! Heureusement, celle-ci affichait elle aussi 14 minutes de retard – cohérence oblige. Tout semblait s’arranger jusqu’à Bâle, où nous sommes arrivés avec 20 minutes de retard. Mais là, comble de l’ironie, les trains suisses étaient à l’heure, et j’ai dû attendre le suivant…
Au final, ce fut un séjour agréable et enrichissant, même si je n’ai pas vraiment eu le temps de découvrir la ville. Une prochaine fois, peut-être !